Le domaine du maquillage permanent comprend des termes qui ne sont pas toujours faciles à assimiler. Le dermographe en est un exemple. Certaines personnes comprennent par ce mot le métier d’esthéticien en dermopigmentation. D’autres entendent par cela l’appareil utilisé pour l’appliquer. Dans un cas comme dans l’autre, vous avez bien vu. Cela n’empêche que des explications s’imposent pour ne pas faire d’impair.
Tout savoir sur l’appareil dermographe
Le dermographe est l’instrument principal utilisé pour la réalisation des techniques de maquillage permanent. Il se décline en deux catégories. La première regroupe les modèles électriques tandis que l’autre comprend ceux qui sont utilisés manuellement.
A priori, la première variété est plus adaptée aux débutants puisqu’elle se manie plus facilement. Ce qui n’est pas le cas d’un dermographe manuel qui demande beaucoup d’expériences et une précision irréprochable. Lorsque vous choisissez votre outil, prenez en considération ce point pour ne pas mettre en péril la qualité de vos œuvres.
Toujours est-il que ce n’est pas le seul facteur à considérer. Il y a aussi la performance de l’appareil qui varie bien évidemment d’un fabricant à un autre, mais aussi selon les gammes.
Les législations à connaitre
Tout comme l’activité en elle-même, l’usage du dermographe est sujet à des règles législatives. Mais son processus de production l’est davantage. Depuis le début de la démarche, tout se fait suivant les exigences du code de la santé publique.
La fabrication, le transport et le conditionnement sont des points méticuleusement cadrés par les autorités.
Quid du dermographe, le métier ?
La personne qui maîtrise l’art du maquillage permanent est appelée le dermographe. Il se spécialise dans les techniques de dermopigmentation du visage. Son travail consiste à proposer des offres de mise en beauté basée sur l’insertion des pigments sous l’épiderme.
Il se charge de conseiller les clients dans le choix de la forme, des couleurs et du style à adopter. Étant celui qui met en œuvre les méthodes, il est le mieux placé pour orienter sa clientèle. Et pour pouvoir y parvenir, il doit bénéficier d’un savoir-faire bien solide. D’autant plus que l’enjeu est de taille. Outre les attentes de la personne à maquiller, son état de santé s’expose également aux risques.
Quelle formation pour l’exercer ?
La formation d’un dermographe vise à approfondir plusieurs points. Le premier concerne tout ce qui a rapport avec les pigments. Leur nature, leur qualité, les matières premières. Tout cela mène à la maîtrise de la colorimétrie. Elle se définit par l’art de bien jouer avec les couleurs des produits et du visage à maquiller. En dernier lieu, une bonne partie des cours théoriques se rapportent aussi à l’hygiène et aux normes sanitaires. Leur importance n’est plus à présenter.
Dans la pratique, l’objectif est surtout de ne plus faire qu’un avec les techniques pour que l’apprenti soit en mesure de faire face à toutes les demandes aussi subtiles soient-elle. Ce, tout en restant dans les limites du métier. Les stages visent justement à se familiariser avec le secteur.