Un humain dort en moyenne un tiers dans sa vie. En théorie, nous devrions dormir sept à neuf heures pour rester en forme pendant la journée. Le sommeil contribue alors à la croissance, au mûrissement du cerveau ainsi qu’au développement et au maintien des capacités cognitives. C’est essentiel pour la régulation de certaines sécrétions d’hormones et de notre température interne Enfin laisser le système cardiovasculaire se reposer pendant le sommeil joue sur une prévention pour le futur. Précisément, il faut prendre en compte le rôle du sommeil sur la prévention ou l’intensification d’un pathogène. Pour une bonne santé, le sommeil mérite d’être un sujet d’étude tout comme la nutrition, car il est autant essentiel.
Comment bien dormir ?
Pour retrouver le sommeil, rien de tel que faire le vide dans sa tête et se détendre. Ainsi vous pourrez chasser tout stress qui peut affecter votre sommeil. Pour un conseil, cliquez ici et améliorez votre hygiène de sommeil. Effectivement, il est essentiel de prendre l’habitude de dormir ou de se réveiller à des horaires fixes. Pareillement, habituez votre subconscient à associer votre lit avec le repos, non à jouer ni à manger. Optez pour une chambre sombre avec une température fraiche, de préférence sans musique ni autre appareil. Et soyez prudent avec le thé ou le café. Ce n’est pas les seules boissons qui contiennent de la caféine. On en trouve également dans les boissons gazeuses, le chocolat et certains médicaments courants ou plantes médicinales. Sachez qu’une sieste ne doit pas dépasser les 30 mn, cela peut altérer votre sommeil la nuit. Ce n’est pas très raisonnable d’être trop rassasié en allant dormir, mais avoir l’estomac vide la nuit non plus n’est pas une bonne chose. À vous de trouver un bon équilibre.
Pourquoi manquez-vous de sommeil ?
À court et à long terme, le manque de sommeil peut nuire à la performance du corps et du cerveau. La privation de sommeil la plus courante résulte d’insomnies occasionnelles. C’est le cas de nuits blanches ou difficiles. L’insomnie chronique quant à elle est récurrente et touche moins d’un quart de la population. Cette perturbation circadienne est fréquente chez les travailleurs de nuit et ceux qui changent tout le temps d’horaires. Ces individus ne peuvent ni se coucher ni se réveiller à des heures fixes. L’apnée du sommeil est un autre trouble du sommeil qui peut interférer avec une bonne nuit de sommeil. Cela se produit lorsque vous retenez involontairement votre souffle pendant que vous dormez. Pour ne pas dire dangereux, le trouble provoque des micro-réveils qui affectent la qualité du sommeil, entraînant fatigue et somnolence pendant la journée.
Quelles conséquences quand on ne dort pas suffisamment ?
Les personnes privées de sommeil sont plus sujettes aux sautes d’humeur, à l’irritabilité et ont du mal à faire face au stress. Aussi, dormir moins de six heures par nuit augmente la sécrétion de la ghréline, une hormone stimulant l’appétit, déclenchant des envies d’aliments sucrés et gras. Lorsque vous êtes fatigué, vous êtes moins concentré, vous avez donc besoin de plus de temps pour réfléchir et plus de temps pour réagir. Fatigués ou épuisés, nous n’avons généralement pas la motivation ou l’énergie pour engager une conversation significative, des gestes affectueux ou un contact sexuel à la fin de la journée. La fatigue nous empêche de nous concentrer et altère notre mémoire. Le système immunitaire est affaibli par la privation de sommeil, ce qui peut réduire la capacité du corps à combattre les virus. Savez-vous qu’après une nuit trop courte, la peau n’a pas le temps de se régénérer ? Elle peut avoir l’air vieille et vos yeux peuvent avoir des cernes, être rouges ou enflés.
Comme vous pouvez l’imaginer, le manque de sommeil réparateur raccourcit l’espérance de vie au fil du temps. De nombreuses études ont montré que dormir moins de cinq heures augmente le risque de décès jusqu’à 15 %. En effet, il y a un risque d’entraîner des effets mentaux ou physiques tels que l’Alzheimer, les maladies cardiovasculaires. Cela pourrait entrainer un affaiblissement des fonctions immunitaires. Une dépression, le diabète, l’hypertension en sont également les conséquences possibles.